The Basis of Morality by Part 3 Chapter 8 Page 46

aux hommes. En effet, qu'est-ce que la g�n�rosit�, la cl�mence, l'humanit�, sinon LA PITI�, appliqu�e aux faibles, aux coupables, ou a l'esp�ce humaine en g�n�ral? La bienveillance et l'amiti� m�me sont, � le bien prendre, des productions d'une piti� constante, fix�e sur un objet particulier; car d�sirer que quelqu'un ne souffre point, qu'est-ce autre chose, que d�sirer qu'il soit heureux?... La commis�ration sera d'autant plus �nergique, que L'ANIMAL SPECTATEUR S'IDENTIFIERA plus intimement avec L'ANIMAL SOUFFRANT.

P. 94: Il est donc bien certain, que la piti� est un sentiment naturel, qui, mod�rant dans chaque individu l'amour de soi-m�me, concourt � la conservation mutuelle de toute l'esp�ce. C'est elle, qui dans l'�tat de nature, tient lieu de lois, de m�urs, et de vertus, avec cet avantage, que nul ne sera tent� de